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A deux heures de Paris un pays magnifique.

Le voyage commence sur le bord de la route, un panneau routier indique en arabe et en français «Ta famille t'attend», commence alors le doute «S'il t'arrive quelque chose, tu l'auras cherché» ; «Tu as fait ton testament au moins ?» ; «Maman, papa, sachez que s'il m'arrive quelque chose, je vous aime». Conséquence des années noires, être touriste en Algérie est un privilège, une rareté. Les Algériens accueillent partout le visiteur d'un indéfectible "Soyez les bienvenus !", en quelques heures, la moindre arrière-pensée a été balayée face à un accueil bienveillant, presque familier tant l'histoire est mêlée. Ce voyage ouvre des portes et chasse les incompréhensions.

Outre sa géographie inoubliable, l'Algérie recèle des richesses culturelles, fruit de son histoire mêlant les traditions arabes et berbères, mais aussi de l'héritage romain (les ruines romaines de Djemila, Timgad, Tipasa et Cherchell sont remarquablement conservées et méritent une visite approfondie) en remontant jusqu'au fond des âges (les mystérieuses gravures et les peintures rupestres du tassili Ajjer, dans la région de Djanet, sont de pures merveilles). Soucieux de son authenticité, le pays a pris son temps pour s'ouvrir au tourisme. Alger, Oran, Constantine, Bejaia sont aujourd'hui sécurisées, comme les zones de circuits touristiques du grand Sud Algérien qui ravissent les yeux. Enfouie dans l'infinie blondeur du Sahara algérien, Tamanrasset est le point de départ idéal pour un bivouac dans le désert, joliment rebaptisé par les guides touaregs « l'hôtel aux mille et une étoiles ».

La journée commence à Oran, grande ville et port actif de la côte ouest de l'Algérie, Oran fait certainement partie des étapes incontournables au cours d'un voyage dans le pays... Reliée à la France par ferry (depuis Marseille et Sète), la ville peut même servir de point de départ !

La balade dans le centre-ville d'Oran propose de multiples curiosités, à commencer par la découverte d'un patrimoine historique remarquable. Les souks permettent de faire quelques emplettes colorées. La balade sur le front de mer est indispensable : ce dernier fut aménagé sur le modèle de la balade des Anglais de Nice !

Agréable et culturellement vivante, Oran est un savant mélange d'influences architecturales, le tout établi entre mer et collines, au fond du magnifique golfe d'Oran.

Oran est une ville chargé d'histoire avec ses monuments, ses places historiques et ses lieux ou il fait bon flâner le soir comme le Front de Mer offrant aux visiteurs une bouffée d'air frais et une vue magnifique sur la mer Méditérranée et la montagne du Murdjajo.

Notons qu'Oran est le lieu de naissance d'Albert Camus ; cette dernière sert de cadre à l'un de ses grands classiques, La Peste, Yves Saint-Laurent, né en 1936, couturier français, et de nombreux acteurs et actrices français "Nicole Garcia, Alain Chabat, Jean Benguigui".

Quelques grands hôtels haut de gamme proposent tout le confort que l'on peut souhaiter, dans des ordres de prix plutôt élevés.

Les adresses bon marché ne sont pas ce qui manquent, mais attention à la chute au niveau des prestations ! Demandez à voir les chambres avant de vous décider. Il existe également des locations de villa, en bord de mer et autour de la ville notamment.

Une beauté à couper le souffle à Madagh sur la route en direction de Tlemcen.

Visite de Tlemcen, métropole du Nord-Ouest algérien et chef-lieu de la wilaya de Tlemcen (une wilaya est un département), proche de la frontière marocaine.

Ancienne capitale de la dynastie zianide, au 13e siècle (les Zianides étaient des berbères), Tlemcen a été et demeure une ville d’art et d’histoire. Elle a été crée au 4e siècle par les Romains et se prénommait alors Pomaria.

La ville a servi de refuge à de très nombreux juifs et Arabes durant la période de l’Inquisition espagnole, lorsque les persécutions se sont multipliées après la reconquête de l'Andalousie par les rois catholiques, au XVe siècle.

Tlemcen garde encore aujourd’hui une très grande influence andalouse, notamment dans la musique. Il y a pléthore de monuments à visiter dans cet ancien royaume des Banou Ifren, dynastie des rois berbères.

La mosquée de Sidi Boumédienne, datant du XIVe siècle et construite par un sultan de Fès dans le style hispano-mauresque, est, notamment, d’une beauté éblouissante.

« La perle du Maghreb » autre nom donné à Tlemcen, vous enchantera en visitant Mansourah, ancienne métropole fondée au XIIIe siècle et dont l’unique vestige est le minaret d’une mosquée. Sans oublier le Méchouar, les vestiges du palais des souverains Abdelwadides.

Il existe aussi un lieu de pèlerinage pour la communauté israélite de Tlemcen, qui porte le nom de tombeau du Rabb Aln'Kaoua.

Pour les amoureux des vues panoramiques, le plateau de Lalla Setti vous ravira.

Direction la joyeuse animation des petites stations balnéaires d'Oranie : Mostaganem.

Plusieurs points d’attraction feraient de la ville une des régions les plus touristiques du pays : des musées, un phare, de vieilles mosquées, ses quartiers antiques (Derb et Tobana) des grottes, des terrains de fouille archéologique, des forets mais surtout de belles plages envoutantes.

La corniche offre le plus beau paysage de cette partie de la côte Turquoise avec ses falaises escarpées.

Certains voyages marquent davantage que d’autres. L’Algérie fait partie des destinations peu ordinaires que l’on garde au cœur. Aucun autre pays n’aurait pu offrir et s’offrir autant à ces touristes.

Alger, surnommée « el Bahdja », « la blanche », est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays. La ville était nommée Icosium au temps de l'Empire romain

La Grande Poste de style néo-mauresque a été édifiée, en 1910, par Voinot et Tondoire. Située au pied du boulevard Mohamed Khémisti, ses arcades monumentales en façade ouvrent sur les bassins du port en contrebas. Juste au-dessus du grand édifice, en remontant par le boulevard, se trouve le jardin de l’Horloge et l’esplanade d’Afrique qui donne sur le Palais du Gouvernement.

Malgré l’extension de la ville, la Grande Poste reste dans les mentalités algéroises le centre de la ville.

Dédié à la mémoire des victimes de la lutte de libération nationale, cet édifice de 90 mètres de hauteur a été construit par une société canadienne en 1984, selon la volonté du président Chadli.

Il est érigé sur un ensemble de 146 hectares qui comprend également un grand centre à caractère culturel et commercial, dépendant du Ministère de la communication et de la culture. Composé de trois palmes, le monument repose sur une vaste esplanade où est allumée la « flamme éternelle ». Erigé sur une colline, il surplombe la baie d’Alger. Le point de vue sur la ville, la fraîcheur de l’air marin et ses parterres ombragés en font un lieu de promenade très prisé des Algérois.

Un téléphérique relie le Jardin d’Essai au complexe de Riad el-Feth, en contrebas du monument aux Martyrs.

A l'ouest de la Casbah, au-delà de la « porte de la rivière » (Bab el Oued), le quartier de Bab el Oued a subi, après l'indépendance, les effets de l'exode rural. La pression démographique a conduit les autorités à édifier plusieurs barres HLM, notamment dans les hauteurs. Au cours de la dernière décennie, la construction en dehors de tout plan d'urbanisme de nombreuses habitations illégales s'est accélérée. Le nombre d'habitants est actuellement estimé à 150 000 personnes. Au coeur de ce quartier populaire, on trouve le square Nelson. A l'angle de cette place rectangulaire, il y avait jadis Le Majestic, un des plus grand cinéma d'Alger. Aujourd'hui sa facade blanche est aveugle. En bordure du square se tient un petit marché. En fin d'après-midi, la place est investie par les jeunes du quartier pour de longues parties de football. En octobre 2001, un violent orage a crée des torrents de boue qui ont dévasté le quartier faisant 712 morts, 115 disparus et près de 1500 familles sinistrées sans compter des dégâts matériels considérables.

Allez juste pour le fun un petit lexique des mots en Algérie, amalgame de beaucoup de mots arabes francisés et des termes français arabisés.

ARTEZANA LIBO ZAR = artisanat les beaux arts

Beggar : signifie « maquignon » et désigne maintenant les nouveaux riches ayant fait fortune depuis les années 90. Bézzaf : « ça suffit ! », « c’est assez ! ». Camérer : filmer avec une caméra. Chkala : sac en plastique utile pour contenir les liasses de billets pour un retrait à la banque. Hanouni : affectueux Nichen : tout droit Hittistes : vient de l'arabe hit, qui veut dire mur. D'où « hittistes », jeunes chômeurs qui passent leur journée dans la rue, adossés aux murs. Haggar : celui qui abuse de sa force sur un être plus faible que lui ; une brute. Harragas : littéralement ce sont « ceux qui brûlent » ; ils brûlent leurs papiers pour traverser la mer sans identité, sans passé, sans histoire. Hogra : signifie à la fois l’abus de pouvoir, l’arbitraire et l’humiliation. Kavi: terme péjoratif pour les nouveaux arrivants en ville. Kavi vient du français « cave » qui désigne, en argot, une personne qui se laisse facilement berner, un plouc. Meskine : le pauvre. Mess’ghar : personne sympathique. Styli : jeune des quartiers populaire qui s’habille avec style. Tchi-tchi : jeunesse dorée qui fréquente les plages, les restaurants et les boîtes de nuit à la mode. Tchipa : désigne le jeton du poker. Par extension, c'est le bakchich qu'il faut verser à des gens de pouvoir pour obtenir quelque chose de difficile, par exemple un visa, ou un marché juteux. D'une manière générale désigne la corruption. Trabendo : système de contrebande né de la pénurie. Des particuliers, qu’on appelle des trabendistes, ramènent de l’étranger des lots de marchandises qu’ils revendent au noir. Z’magras : transformation du français « émigrés » qui désigne les Algériens résidant à l’étranger, particulièrement en France.

Les Tenues Traditionnelles Algérienne

L'Algérie recèle des richesses culturelles, fruit de son histoire mêlant les traditions arabes et berbères, mais aussi de l'héritage romain Tipasa et Cherchell sont remarquablement conservées et méritent une visite approfondie.

Ville côtière à 70 kilomètres à l'ouest de la capitale Alger, Tipasa est dotée d'un paysage particulier dû à la présence de nombreux vestiges d'origine puniques, chrétiens, africains et romains qui en disent long sur la richesse historique de cette région.

Le cardo

Villa des fresques

La basilique judiciaire

Fabrique de garum "comparable au nuoc-mam vietnamien, le garum était par excellence le condiment des anciens"

Une jare presenté a l'entrée du site.

Le nymphée

Basilique Sainte Salsa

Les Grands Thermes

Elle possède de nombreux vestiges de l’ancienne cité punique et romaine, inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. Les Phéniciens y fondèrent un comptoir au Ve siècle avant J.-C. C’est de cette origine que la ville tire son nom, qui signifie « lieu de passage », ou « escale ».

Le Musée de Tipasa est d'une grande richesse historique.

Ornant un mur, la «Mosaïque des Captifs», du IIIe siècle apr. J. C., découverte dans la basilique judiciaire, est frappante de réalisme. Elle représente les prisonniers berbères sous l'occupation romaine et les autochtones opposés à la romanisation des conquérants.

Parmi les objets de marbre exposés figure la tête de Jupiter, ainsi que la mosaïque Pax et Concordia découverte dans la nécropole de Matarès a Tipasa.

Le Tombeau de la Chrétienne La thèse historique la plus fréquemment admise attribue la construction de cet édifice à Juba II, souverain amateur d’art et de culture ayant peuplé sa capitale Cherchell d’œuvres d’art grecques et qui régna sur la Maurétanie par la volonté de l’empereur Auguste, de 25 avant JC à 23 après JC. Sa femme, Cléopâtre Séléné, n’était autre que la fille de Cléopâtre, reine d’Égypte et du général romain Marc Antoine

En 1970, Fernand Pouillon a construit dans ces criques un splendide village de vacances entre la mer et les pins parasol, qui fut géré un an par le Club-Méditerranée.

Caesarea de Maurétanie, dont l'emplacement est occupé par la ville de Cherchell, fut une des plus importantes villes romaines d'Afrique du Nord.

Capitale d'un royaume maure, puis d'une province romaine, elle conserve une série complète d'édifices de spectacles et des collections d'inscriptions, de mosaïques et de statues d'une richesse remarquable.

Sa prospérité s'appuyait sur celle d'une région densément occupée et mise en valeur. Ce patrimoine est actuellement menacé par le développement de la ville.

Les Gorges Kherrata est un site unique en Algérie.

En 1913, le colon Eugène Dussaix fit bâtir un château à la sortie du village, à proximité de l’entrée des Gorges, avant de donner le jour à une minoterie moderne cependant, le petit moulin à façon étant le symbole du village de Kherrata aux yeux des colons, fut conservé pour permettre aux populations locales de venir y faire moudre leur grain. Une église fut construite en 1921 par le même industriel.

Sétif est située au Nord Est de l’Algérie, dans les hauts plateaux.

La fontaine d'Ain El Fouara est un monument emblématique de la ville de Sétif en Algérie. Cette fontaine est réalisée en 1898 par le sculpteur français Francis de Saint-Vidal.

Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est une ville importante dans l'histoire méditerranéenne. Anciennement Cirta, capitale de la Numidie de 300 av. J.-C. à 46 av. J.-C. elle passe sous domination romaine par la suite. C'est à l'empereur Constantin Ier qu'elle doit son nom actuel depuis 313.

La médina de Constantine est appelée le « Rocher » parce que construite sur un bloc calcaire, coupé par un canyon : Oued Rmel, appelé Ampsaga au temps des Romains.

Elle est célèbre pour son « rocher » et les ponts suspendus qui permettent d’y accéder.

Constantine est également surnommée la « ville des oulémas ». La mosquée de l'Émir Abdelkader pouvant accueillir jusqu'à 15 000 personnes, et comportant deux minarets.

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