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La route des Rois - Jordanie

La Jordanie a été Nabatéenne, Byzantine, Ottomane, Perse, Grecque, Musulmane. Elle a accueilli des réfugiés d'Irak, de Syrie, de Palestine, elle partage ses frontières avec l’Arabie saoudite, l'Irak, la Palestine, la Syrie.

Le passage en douane s'est révélé simple et rapide «Welcome to Jordan!».

En fait, je me suis rarement senti aussi bien en arrivant pour la première fois dans un pays.

Les habitants de Jordanie sont cosmopolites, chaleureux et très hospitaliers.

Amman, pour la petite histoire, à l’époque romaine, était appelée Philadelphia.

Amman est également la plus grande ville de Jordanie, et l’une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée.

A seulement 30 kilomètres d'Amman, par l'historique Route des Rois (vieille de 5000 ans) se trouve l'un des lieux les plus illustres de la Terre Sainte. Après avoir traversé un chapelet de sites anciens, la première ville que l'on atteint est Madaba, aussi appelée « Ville des mosaïques ».

Connue pour ses spectaculaires mosaïques byzantines et omeyyades, Madaba abrite la fameuse carte en mosaïque de Jérusalem et de la Terre Sainte datant du VIe siècle.

Cette carte recouvre le sol de l'église grecque orthodoxe de Saint Georges, située au nord ouest du centre de la ville. Cette église fut bâtie en 1896 ap. J.C., sur les ruines d'une église byzantine bien plus ancienne, datant du VIe siècle. Le panneau en mosaïque comprenant la carte mesurait à l'époque environ 15,6 x 6 m, couvrant une surface de 94 m², dont il ne reste aujourd'hui qu'un quart.

Des murs sont visibles autour des grandes villes, comprenant Jérusalem, Jéricho et Asdod.

Jérusalem est au centre d'attention de la carte. Clairement visibles sont le Cardo nord-sud et les rues de vallées (longées de colonnes), la place de la porte de Damas et son pilier, les murs de la ville, l'Eglise du Saint-Sépulcre, l'Eglise Saint Sion (Hagion Sion) et l'Eglise "Nea" de Justinien.

Visite d'un atelier de poterie, mosaïque à Madaba.

Au détour d'un rond point un F104, exposé par l'armée en hommage à la défaite du pays durant la guerre des six jours. Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque préventive » d'Israël contre ses voisins arabes. Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite ; le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites.

Direction le mont Nébo, situé dans les monts de Moab à 817 mètres, le récit biblique du livre du Deutéronome (chapitre 34) relate comment Moïse, interdit d'entrer sur la Terre promise vers laquelle il a conduit les Hébreux sortis d'Égypte, observe le Pays de Canaan du haut de cette montagne avant d'y mourir.

Vous pourrez admirer, comme le fit Moïse, un panorama comprenant la vallée de la rivière Jourdain, la mer Morte, Jéricho et Jérusalem.

Selon la légende, il s'agirait également de l'endroit où Jérémie cacha l'arche d'Alliance. Le mont Nébo est resté un lieu de pèlerinage pour les premiers chrétiens et sa première église a été construite au 4è siècle, pour marquer le site où Moïse mourut, lorsque nous y sommes passés, la basilique était en travaux et ne pouvait être visitée.

Nous repartons de Madaba en milieu de journée, plein sud en empruntant la légendaire route des Rois qu'auraient emprunté les Hebreux en marche vers la terre promise.

Les paysages que nous traversons (le wadi Mujib) sont magnifiques, je vous laisse admirer...

La ville Al-Karak, comprise autrefois au sein du Royaume de Jérusalem abrite une forteresse croisée qui date du XIIème siècle et qui a été agrandie au fur et à mesure des siècles.

Les accès sont assez difficiles à atteindre, en raison des pentes très raides.

Le site, tel qu’on le connait aujourd’hui, semble avoir été aménagé sous Foulques V d’Anjou, roi de Jérusalem, qui cherche à consolider le territoire conquis sous la période expansionniste de Baudouin Ier, premier roi de Jérusalem.

Le château sera assiégé trois fois dans les années 1180. La première fois, en octobre 1183, Saladin assiège le château, mais en décembre, l’armée royale de Jérusalem intervient pour défendre Kerak, obligeant les assaillants à battre en retraite. En juillet 1184, les Musulmans entreprennent un nouveau siège, qui échoue à nouveau, car les défenseurs ont pu construire d’efficaces engins de siège durant l’hiver : Saladin, qui décide alors de concentrer son armée sur le côté nord du château, doit à nouveau abandonner car l’armée royale menace à nouveau de venir en aide à Renaud de Chatillon.

Le dernier siège, mené par le neveu de Saladin, Sa’d al-Din, en mars 1188, sera cette fois-ci couronné de succès : en effet, bien que la défense tienne, la lourde défaite de l’armée royale à Hattin en 1187 (où Renaud de Chatillon est tué) ne laisse plus aucun espoir aux soldats de Kerak d’être secourus la famine les force finalement à capituler en octobre-novembre 1188, et la légende raconte que les Musulmans auraient laisser la liberté aux vaincus, tant ceux-là avaient fait preuve de courage et de bravoure. Ainsi, après la capitulation des Croisés, Kerak devient ayyoubide.

Assez impressionnant d’extérieur, ce n’est rien comparé à toutes les galeries souterraines qu’on y trouve !

“Lâ ilâha illâ Allah”, Nul ne mérite l'adoration sauf Allah inscrit sur une pierre.

Dans Kérak et à proximité se trouvent d'autres sanctuaires d'une grande importance pour l'Islam :

Le Tombeau supposée du prophète Noé.

La bataille de Muta (629 ap. J.C.). Les musulmans, avec à peine 300 hommes affrontèrent une armée romaine de 150.000 soldats bien entraînés. Les premiers commandants musulmans furent tués sur le champs de bataille comme celles de Zaid bin Harithah, de Ja'far bin Abi Talib et d'Abdullah bin Ruwahah (Radia Allah 'anhoum) dans la ville de Al-Mazar Al-Janubi, près de Kérak.

La visite de Petra est un voyage à travers une ville perdue, riche d'histoire, d'une architecture stupéfiante dans un charme incomparable. Petra n'est pas un voyage qui se fait en précipitation, c'est un endroit pour flâner, respirer profondément et même méditer.

The Petra Visitor Center (centre d'accueil des visiteurs), situé près de l'entrée du défilé, délivre une entrée payante. Pour rentrer dans Pétra, vous devez acheter un pass visiteur. Un pass 1 jour vaut 90 JOD (97 euros). Si vous restez une nuit (dans un hôtel de la ville de Wadi Mussa), le passe coûte 50 JOD (54 euros). Les enfants de moins de 15 ans peuvent rentrer gratuitement. Pour les ressortissants arabes c'est 1 JOD (1 €). Le passeport est obligatoire.

Avant le Siq, dans cette courte promenade, il y'a divers vestiges historiques sur la voie. Un barrage coupé dans la roche par les nabatéens pour détourner les torrents au Siq.

Les Nabatéens ont choisi soigneusement l'emplacement de leur ville : l'entrée principale de Petra, le Siq, est un passage étroit de plus d'un kilomètre de long, entouré par des roches atteignant prés de 80 mètres de hauteur.

Le simple fait de rentrer dans Pétra par le Siq est un moment fort qui vous plonge directement dans la ville historique.

Des calèches sont également un moyen populaire pour traverser le Siq.

Vous arrivez à la fin du Siq lorsque celui-ci s’apprête enfin à révéler ses mystères, le souffle coupée par la beauté des lieux, un superbe temple sculpté à même la roche.

Le premier et le plus connu des édifices, le trésor de Pétra.

Cette façade, connue comme le Trésor ou Al Khazna, est ornée de frises, de statues et de dessins.

Une légende locale, encore vivante parmi les bédouins qui peuplent la vallée, veut que le Trésor renferme les trésors des Pharaon égyptiens, mais les archéologues pensent que c'est le mausolée du Roi Aretas IV, le dernier roi nabatéen (9 ap.j-c-40av.J.C).

L'amphithéâtre romain a été construit au premier siècle ap J.-C, sculpté sur la pente de la montagne. Il consiste en trois rangées de sièges, séparées par des passages et sept escaliers qui montent à la salle et pouvait accueillir plus de 4000 spectateurs.

Taillés à même la roche, les bâtiments, d'un style architectural imposant, sont grandioses.Le cadre naturel est magnifique.

Les montagnes, la vallée, le wadi et le désert environnant donne à la cité un caractère intemporel.

Plus de 500 tombeaux sculptés au cours des années et dans lesquels se déroulaient les différents rites funéraires.

Le Tombeau de l'Urne tient son nom d'une jarre décorative qui l’orne. Une inscription byzantine grecque dans le hall montre que c'était un tombeau royal à l'origine, et qui par la suit fut transformé en église par l'Évêque Jason vers 447 ap J.-C.

A Pétra prenez de bonnes chaussures de marche, prenez de la hauteur et vous découvrirez d'autres endroits quasi inaccessibles!

On se laisse rapidement enivrer par les autres tombes monumentales, les escaliers, les palais, les temples excavés de la roche aux teintes naturellement rouges, rosées.

La rue a été construite à l'origine par les nabatéens et rénovée tardivement par les Romains.

Un déplacement par un escalier en marbre vous emmène à Bint Al Qaser. On estime que ce temple remonte à la première moitié du 1er siècle après JC, il est construit sur un podium de grès jaune avec 23 mètres de hauteur.

Le sentier passe sous un éboulis de rochers qui barre presque le passage.

Après 45 minutes le chemin débouche enfin sur une vaste esplanade au fond de laquelle apparaît le majestueux monastère Ad-Deir, ce site remarquable vaut l'effort.

Le sentier continue encore un peu, jusqu'à 2 points de vue sur la vallée "Wadi Araba". D'en haut, on domine toute la vallée de Petra. En arrivant, quelle surprise... c'est tout simplement magnifique...

On s’assied sur une esplanade surélevée et on observe, avec un peu plus de hauteur pris par le sentier derrière le petit point de restauration au sommet la vue des environs est imprenable.

Vers le sud-ouest, la montagne Jebel Haroun au pied de laquelle passe la route vers l'Egypte.

Un fait étonnant à Pétra, c’est que le site est habité en permanence…Vendeurs et autres habitent souvent sur place, dans une des grottes notamment.

Une Bédouine, nous servi un thé et s'assit non loin de nous, l'occasion pour en apprendre et pour en savoir plus sur leur vie et leurs traditions.

Les Bédouins, y vivent dispersés avec un mode de vie pratiquement inchangé depuis le temps de leurs prédécesseurs les Edomites et les Nabatéens ! Les nomades Bedoui habitaient dans les ruines de Pétra jusqu'aux années 1980 ; ils sont aujourd'hui guides touristiques ou commerçants établis aux environs.

Fin d’une journée riche en marches et vues spectaculaires.

Après les deux jours passés à Petra, cap encore plus au sud, nous partons explorer le désert du Wadi Rum, un stupéfiant désert de montagne domaine des Bédouins, une véritable merveille naturelle.

La ligne de chemin de fer du Hejaz fut construite par les Ottomans entre 1900 et 1908, pour faciliter en premier lieu les pèlerinages vers les lieux saints musulmans d'Arabie.

A 10h30 nous faisons connaissance avec Abdallah, notre chauffeur bédouin pour la journée.

Nous embarquons à l’arrière de la vielle Toyota, dont les amortisseurs nous promettent une fatigue anticipée.

Le désert de Rum se compose de montagnes gigantesques, avec des nuances colorées de rouge, de jaune et d'orange, qui se déversent sur les dunes de sable, autour du désert et sur l'horizon, offrant ainsi un panorama phénoménal.

La présence de vestiges archéologiques témoigne de 12 000 ans d'occupation humaine et d'interaction avec l'environnement naturel.

Le paysage désertique est très spectaculaire, avec des canyons, des arches naturelles, des falaises, des rampes et des grottes.

A la lisière de la frontière saoudienne, le désert du Wadi Rum déploie ses paysages, les tours des Sept piliers de la sagesse (qui inspirèrent Lawrence d’Arabie pour le titre de son roman éponyme).

Cette formation monolithique pourpre qui s’élève au-dessus de nous à quelques 1750 mètres, domine le désert de sa masse imposante.

C’est effectivement ici que l’auteur de l’ouvrage « Les sept piliers de la sagesse » Sir Lawrence avait réuni les troupes lors de la grande révolte arabe.

La ville d'Aqaba est située dans la région la plus au sud de la Jordanie, à la pointe nord de la mer Rouge.

Par temps clair, on peut distinguer Israël, l'Arabie saoudite et l'Egypte.

Sa position géographique sur les rives de la mer Rouge explique l’importance stratégique du site.

Visite de la mosquée Al-Sharif Al Hussein Bin Ali, elle est dominée par son minaret.

Le Wadi Araba est une terre étroite de 166 kilomètres partant de Aqaba à la mer morte.

La région est plus chaude que le reste de la Jordanie, et peu peuplée. Il est tout à fait possible ici de parcourir le désert sans rencontrer âme qui vive, hormis quelques bédouins avec leur troupeau.

On pense que cette région si peu peuplée et paisible aujourd'hui aurait abrité cinq cités bibliques : Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm et Tsoar.

Le long de la côte est de la mer Morte se trouvent Bab ad-Dhraa et Numeira qui pourraient bien être les sites de Sodome et Gomorrhe.

Le lieu de refuge de Loth et de ses filles après la destruction de Sodome.

La mer Morte est surplombée par des montagnes à l'est et les collines onduleuses de Jérusalem à l'ouest, ce qui lui confère une beauté presque irréelle.

En raison de sa forte teneur en sels et minéraux, la mer Morte n'abrite pratiquement aucune plante ou vie animale.

Sur la rive ouest de la mer Morte en Cisjordanie la vallée de Qumran.

Entouré de montagnes, Hammamat Ma'In Hot Springs se trouve à seulement 30 minutes de route de la mer Morte. Les sources chaudes (avec des températures allant jusqu'à 45°) continuent d’attirer les gens depuis l'antiquité romaine, non seulement pour leur richesse minérale, mais aussi pour le magnifique cadre naturel.

La route principale vers les sources chaudes les plus célèbres de Jordanie est jalonnée de magnifiques paysages.

La route culminant à environ 840 m d’alt., offrant une vue panoramique spectaculaire sur la vallée du Jourdain.

Il y a un certain nombre de camps de Bédouins où vous pourrez vous arrêter pour une tasse de thé.

Les médecins conseillent de s'enduire de boue sur le corps et le visage afin d'adoucir la peau. En cas de peau irritée ou sèche, ces bains de boue ne peuvent qu'être bénéfique pour ceux et celles qui souhaitent retrouver une peau de bébé.

C'est le dernier jour, au Dea Sea spa hôtel, on profite du dernier coucher de soleil sur la mer morte.

En face de la non moins célèbre oasis de Jéricho, la Béthanie fait partie de la Vallée du Jourdain. En parcourant la vallée qui délimite la frontière entre Israël et la Jordanie, il est encore possible d'apercevoir le site où Jean-Baptiste vécut et où Jésus a été baptisé.

La Jordanie continue d'accorder l'asile à un grand nombre de Syriens, d'Iraquiens et d'autres réfugiés, malgré une pression très importante sur les systèmes et les infrastructures nationales.

Cette pression est devenue encore plus critique ces dernières années.

Tour de ville de la capitale jordanienne, adossé à l’arrière d'une mosquée se tient le Nymphée, une fontaine monumentale d’époque romaine. Elle remonte au IIe ou au IIIe siècle. Les niches abritaient autrefois des statues.

Visite de la Ville Basse où se trouve un théâtre romain très bien conservé. Edifié au IIème siècle avant Jésus Christ, il pouvait accueillir 6.000 spectateurs.

Le théâtre romain est adossé au djebel al-Taj. Construit sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161).

Visite du Musée des Arts Traditionnels et Populaires qui se trouve à l'entrée de l'Amphithéâtre.

Ce musée fait lui aussi la part belle au patrimoine bédouin du pays : costumes des différentes tribus, bijoux, tatouages, selles de montures, etc. Il comporte en outre une collection de belles mosaïques byzantines provenant de Madaba.

Découverte de la Citadelle située au sommet d’une colline c’est là que se trouvait l’antique Rabbath Ammon, la capitale du royaume des Ammonites, un peuple apparenté aux Hébreux, issu du mariage de Lot, le neveu d’Abraham, avec sa fille cadette. Ce royaume fut en guerre permanente avec les Hébreux, notamment le roi David, puis les Assyriens, avant d’être détruit, en 587 av. J.-C., par Nabuchodonosor le Babylonien. Le site contient des restes archéologiques allant du bronze moyen à la période omeyyade.

Le temple romain d'Hercule construit au IIème siècle situé dans la citadelle, ensemble architectural situé au sommet de la plus haute colline d'Amman.

Le palais des Omeyades vraisemblablement érigé vers 720 est le monument le plus impressionnant de la citadelle d'Amman. Sur la terrasse inférieure du site, on remarque une tour fortifiée qui date de l’âge du fer (900-500 av. J.-C.).

La ville antique était ceinte d’une cinquantaine de ces tours. On peut aussi voir les restes du plan d’une basilique byzantine du Ve ou VIe siècle, dont une partie (les colonnes corinthiennes) a été construite avec les restes du temple d’Hercule, comme c’était fréquemment le cas.

La partie la mieux conservée est la salle d’audience du calife Hicham, avec son décor entièrement sculpté.

La mosquée Abu Darweesh est aisément identifiable grâce à l'alternance de bandes blanches et noires sur ses murs.

Dans le centre ville d'Amman, la Mosquée Al-Husseini avec ses deux minarets de style ottoman, est le coeur d'un quartier bouillonnant. L’atmosphère y est parfois étouffante en raison de la chaleur et de la pollution la circulation y est intense. De là, on peut se promener dans les marchés, à la recherche de bijoux, de keffiehs ou d’épices.

La mosquée du Roi Abdallah, cette mosquée est la seule d’Amman que les non-musulmans peuvent visiter (en dehors des heures de prières).

Achevée en 1989, la mosquée du roi Abdallah se voit de loin grâce à son dôme bleu. Elle a été construite par le roi Hussein pour rendre hommage à son aïeul assassiné. L’enceinte peut contenir 7 000 fidèles et la cour intérieure 3 000.

A 51 km au nord d’Amman la ville antique de Jerash. Le site, est un joyau à ne manquer sous aucun prétexte. Visite de la ville provinciale de l'Empire romain ornée de colonnades, temples, thermes et théâtres.Ses vestiges ont été merveilleusement conservés car la ville était ensevelie sous le sable jusqu’à la découverte du site en 1806. Et ce n’est qu’en 1925 que les fouilles commencèrent véritablement.

La mosquée, construite à la place d’une villa romaine, est de style omeyyade.

Construit à la gloire de l’empereur Hadrien, qui visita Jerash en 129, l’arc de triomphe conduit à l’entrée du site.

Au IVe siècle, la communauté Chrétienne était nombreuse. Les fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour une quinzaine d’églises toutes construites vers 530. De belles mosaïques ornent le sol des églises.

L’hippodrome de Jerash, cette arêne massive de 245 mètres de long et 52 mètres de large date de la fin du IIème siècle. S’il pouvait accueillir à l’époque 15 000 spectateurs, seule une petite partie du monument a été restaurée et c’est pourquoi les gradins paraissent si peu nombreux. Ici, la foule assistait à des courses de chars et autres activités sportives. Le site était entouré d’un mur d’enceinte de 3,5 m de large encore visible par endroits.

La porte Sud marque les limites de la ville : datant de 13 apr. J.-C., elle s’harmonise avec l’arc de triomphe. Sa forme en ellipse fait l’originalité de la place principale, appelée aussi place ovale. La place mesure 90 sur 80 mètres et est encerclée d’une colonnade de style ionique remontant au Ier siècle ainsi que d’un passage piéton. Au centre de la place, vous remarquerez la présence de deux petits autels. A l’époque, une fontaine rejoignait les deux.

Les pavés disposés de façon concentrique et l’ornementation des chapiteaux de colonnes renforcent le côté théâtral et presque baroque de cet espace.

Le temple de Zeus se trouve au sud-ouest de celle-ci, et l’on y accède par des marches monumentales. Bien que construit par les Romains au IIe siècle apr. J.-C., il possède plusieurs traits d’architecture orientale comme les niches extérieures, les deux tours à escalier encadrant la porte d’entrée et la frise du portique aux motifs végétaux (vigne, oiseaux, rosaces).

De là, la vue sur la place ovale est magnifique. C’est aussi de la place ovale que part le cardo maximus, la rue principale de la cité.

Construit sous Domitien (81-96), le théâtre sud est le plus ancien mais aussi le plus grand. Il pouvait contenir 3 000 spectateurs, répartis sur 29 gradins.

Il a conservé un beau mur de scène en calcaire rose et pierre blanche qui prend de superbes teintes mordorées au coucher du soleil. C’est dans cette enceinte que se déroulent les spectacles du festival de Jerash.

Le téménos du Temple d’Artémis, long de 120 m et bordé au sud d’une double rangée de colonnes, ainsi que le temple lui-même, orné de ses colonnes corinthiennes visibles de tout le site, font du Temple d’Artémis, le plus bel édifice de Jerash.

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Pour les hôtels

2 nuits Toledo Amman Hotel Prix: 106 JOD = 110€ Arrivée : lundi 24 février Départ : mardi 25 février Arrivée : samedi 1 mars Départ : dimanche 2 mars

2 nuits Petra Sella Hotel Prix 39 JOD = 40€ Arrivée : mardi 25 février Départ : jeudi 27 février

2 nuits Dead Sea Spa Hotel Prix 142 JOD = 145€ Arrivée : jeudi 27 février Départ : samedi 1 mars 2014


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